PROLOGUE : SANS FIN
J’avance. Je continue d’avancer. Toujours avancer. Je continue d’avancer sans même remarquer les passants qui me regardent d’un air étrange.
J’avance droit devant, plus loin, toujours plus loin.
Je ne sais comment décrire ce que je ressens. Je me sens tellement vide, sans aucune conviction. Je voudrais tout simplement les faire souffrirent a mon tour, disparaître sans paraître.
Je suis au coin de la rue, il me reste plus que quelque mètre à parcourir avant de commettre l’irréparable, mais j’en suis incapable. Je continue d’avancer sans m’en rendre compte. Mon corps n’est plus qu’une simple poupée dirigée par un ventriloque insouciant, par mon inconscient. Je n’ai plus rien, j’ai tout perdu. Tout est devenue tellement noir, tellement sombre.
Je n’arrive plus à en sortir. Je n’arrive plus à la contenir, cette rage. Cette rage qui est tellement envoutante, inconcevable.
J’ai toujours cru que la vie était un chemin simple à suivre, déjà tracé par nos ancêtres. Mais j’avais tort. La vie est cruelle, elle l’à toujours été et le sera toujours. Je hais cette vie si méprisent sans aucune conscience qui enlève le bonheur des gens comme si elle salait tout ces repas.
Je suis maintenant de l’autre côté de la rue, et c’est là que je le remarque. Il était toujours rester prés de moi. Je me rends compte maintenant, que c’est lui le ventriloque, qu’il veut que je les fassent payé a leur tour.
Il est si translucide que j’arrive a voir au travers. Je suis la seule qui le voit, ce fantôme de mon passer.
Il me dirige, levé son bras dans une direction bien précise, hélas je n’ai plus le choix, je me remets a marcher l’arme a la main, prête pour l’inconcevable.
Je continue d’avancer malgré ceux qui essaie de barré mon chemin, de barré mon destin. Je le voie plus clair que jamais, mais quand va-t-il cesser de dicter tout mes faits et gestes. Quand va-t-il cesser de se reconstruire au travers moi?
Pourquoi toute cette tangence, pourquoi moi?
J’ai peine a croire qu’il est revenu, ce fantôme de mon passer, ce fantôme qui me hante. Je ne contrôle plus ce corps, il continue d’avancer sous ces ordres, lui, mon ventriloque inachevé, inexpliquée.
La mort l’a prise sous ces ailes il y a trois ans, maintenant sa vengeance est proche. Comment peut-il encore y croire, y espérer un acte de bravoure?
Il ne voit donc pas que c’est moi qu’il détruit, qu’il condamne.
Si je le rejoins, vais-je vouloir être comme lui ? Non! Surement pas! Il faut que je l’arrête, mais je ne peux pas, il me contrôle.
Pourquoi m’a-t-il choisi, moi, je ne suis qu’une pauvre écervelée qui n’a nulle part ou aller.
Vous êtes curieux de savoir ce qui ce passe! Et bien, je vais tout vous raconter à partir du début,le début de son histoire, de ces ancêtres, de son enfer.
Commentaires récents